bon-apetit

LE PORTAIL
DE L’AGROALIMENTAIRE
FRANçAIS À L’EXPORT

Webzine

goutez à l’info

Webzine

La Cité du vin à Bordeaux : nouvelle vitrine de la viniculture française

L'actu /

lundi 6 juin 2016

Le 1er juin, la ville de Bordeaux a inauguré son nouvel écrin dédié à l’image et à la culture du vin. La force de son architecture et la nouveauté des expériences proposées à l’intérieur du lieu vont permettre un développement régional et national de l’oenotourisme et un rayonnement de la France à l’étranger. En tout, la Fondation pour la culture et les civilisations du vin attend 450 000 visiteurs sur une année pleine, dont 90% de visites individuelles et 10% de visites en groupe.

Crédits : Anaka - Cité du vin de Bordeaux

Crédits : Anaka – Cité du vin de Bordeaux

Bordeaux possède un nouvel outil vecteur de tourisme et d’ouverture culturelle. L’idée germait depuis des années à la mairie, et la voilà bien réelle. Là, le bâtiment rayonne du haut de sa tour de 55 mètres, en bordure de la courbe du fleuve, à l’extrémité nord de la ville. « Ce lieu voulu par la ville de Bordeaux devait être dédié à un symbole identitaire fort qui est le vin », introduit Olivier Kollek, directeur marketing et commercial à la Fondation pour la culture et les civilisations du vin chargée de l’exploitation et du développement des lieux jusqu’en 2028. Le lieu est à la fois voulu comme un centre culturel et un musée nouvel génération qui allie des contenus riches et scientifiques, avec des moyens modernes de le transmettre au grand public. Visuellement, la structure détonne, semblable à une flamme grimpante, ou à une virevolte dans un verre. « C’est à l’appréciation de chacun », précise Olivier Kollek, même s’il précise la réalisation des deux architectes Anouk Legendre et Nicolas Desmazières : « ils se sont inspirés de deux éléments : la forme d’un cep de vigne, le nœud, et le mouvement du vin dans le verre quand on le tourne pour oxygéner ». Pour la petite histoire, il se murmure que c’est la dégustation d’un château Hosanna, un Pomerol de 2009, qui serait à l’origine de cette forme si particulière.

Ce magnifique écrin, parfois considéré comme cousin du musée de Guggenheim, a vocation à accueillir un public divers. Le parcours permanent, payant, propose vingt espaces thématiques dont le contenu a volontairement été pensé ludique, interactif et immersif, pour qu’un public néophyte puisse s’y intéresser. De nombreux espaces tels que les lieux de vie, les parties communes, les commerces, le salon de lecture etc. sont gratuits. Tout au long de l’année, il y aura des expositions temporaires, des animations culturelles, des dégustations de vin et des expériences diverses et variées.

Un phare culturel vecteur de tourisme pour la ville de Bordeaux, et la France

40% de visiteurs étrangers principalement Britanniques, Nord-américains, Espagnols, Belges et Italiens sont attendus. Pour eux, la Cité du vin a mis en place un parcours signalétique trilingue (anglais, français espagnol). Le personnel d’accueil et de médiation culturel est à minima bilingue, mais peut se spécialiser dans une langue supplémentaire (russe, chinois, etc.). Le petit plus, c’est ce qu’Olivier Kollek appelle « le compagnon de voyage », un audioguide qui possède huit langues et dont le caractère est évolutif, en fonction des futurs clients.

La Fondation, en lien avec les offices du tourisme régionaux et locaux ainsi que la filière viticole gâtent/entretiennent la clientèle étrangère. Le résultat est probant puisque la presse du monde entier a annoncé la sortie de terre de la Cité.  La communication mise sur le pilier du digital également : « Nous mettons en place des opérations sur le site. En juillet, en partenariat avec une compagnie aérienne, les voyageurs qui seront en provenance de dix pays vers Bordeaux auront sur leur e-billet une bannière de la Cité du vin. Sur les réseaux sociaux, on fait aussi gagner des billets. »

L’édifice bordelais va certes enrichir l’image culturelle d’une ville et d’une région toute entière, mais offre ainsi aux étrangers l’image d’un pays moderne, garant de son patrimoine gustatif. Le lieu brille aussi par sa singularité. C’est le seul au monde qui s’intéresse à la culture des vins du monde entier et à leur essence. C’est aussi un parc à thème et un musée nouvelle génération. Les visiteurs vont y découvrir des expériences nouvelles.

Parcours Permanent - Le mur des tendances ©XTU-Casson Mann-ANAKA-La Cité du Vin

Parcours Permanent – Le mur des tendances ©XTU-Casson Mann-ANAKA-La Cité du Vin

Un grand pas pour l’oenotourisme

L’oenotourisme français est en pleine expansion et ce nouvel outil va favoriser sa croissance. La Cité du vin a mis des outils concrets en place pour participer à l’agrandissement de ce phénomène. « Nous avons créé un espace « information, route du vin »,  qui a pour mission de structurer l’offre liée à l’oenotourisme sur le vignoble bordelais. », développe Olivier  Kollek. La Cité du vin, par ce biais, contribue à développer Bordeaux Wine trip, l’outil digital qui permet de réserver en ligne et en temps réel sa visite dans le vignoble bordelais, mais la Cité veut aussi diriger vers les autres vignobles français. « Grâce à ces outils digitaux, nous allons offrir plus de lisibilité aux touristes concernant les vignobles, les régions françaises », précise Olivier Kollek.

Logo la cité du vin de Bordeaux

Rendez-vous sur le site de La Cité du Vin de Bordeaux


> Pour aller plus loin :

Le vin français aux Etats-Unis : à l’assaut des millenials
Visitfrenchwine.com : la vitrine internationale de l’œnotourisme français

 

Article précédent