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La meunerie française, un secteur qui s’impose sur le marché mondial

L'actu /

vendredi 10 juillet 2015

La meunerie française se porte bien et a glané en 2013 sa deuxième place au niveau européen en terme de production de farine. Une bonne nouvelle pour les 369 entreprises qui alimentent le secteur sur notre marché et à l’international.

 

Old wooden windmill in the countryside

En 2013, le secteur de la meunerie française a connu une légère augmentation de son chiffre d’affaires (marché intérieur et export), pour un total d’environ 2,24 milliards d’euros, soit une augmentation de 4 % par rapport à 2012. En tout ce sont 4,38 millions de tonnes de farine qui ont été produites. Cet accroissement de la production française de farine montre que ce secteur est particulièrement dynamique dans l’Hexagone. En tout, l’association nationale de la meunerie française (ANMF) a dénombré 369 entreprises qui travaillent sur 435 moulins répartis dans la France entière et donne du travail à 6 000 employés. Si la meunerie française n’a pas renoué avec les tonnages de l’avant crise, elle tend à prouver que le redressement est en marche depuis 2010.

L’ANMF représente 94% de la production totale en France et est composée d’entreprises de taille et de périmètre d’activité différents. Ainsi, certaines entreprises comprennent une seule unité de production, un moulin, alors que d’autres en comprennent plusieurs.

La meunerie française est composée de quatre entreprises nationales qui représentent plus de la moitié de l’écrasement total, soit 57,9%. Deux se trouvent en Ile de France : Nutrixo et les Moulins Soufflet. D’ailleurs, les Grands Moulins de France, est le leader mondial de l’exportation de farine. Viennent ensuite Ariane Meunerie et les Grands moulins de Strasbourg.

Avec 18,4% de la part total de l’écrasement, les meuneries multi-régionales sont les deuxièmes producteurs de farine en France. Il existe au total onze entreprises dont les principales sont Dijon Céréales Meunerie, Terrena-Evelia, et le groupe Nicot. Viennent ensuite les 60 meuneries régionales avec leur 5 000 tonnes d’écrasement total (17,5%) et enfin les 284 entreprises départementales qui produisent moins de 5 000 tonnes de l’écrasement total (6,2%).

 

 

Utilisation de la farine

 

La boulangerie artisanale est le débouché principal de la farine avec 36,9 % du volume total utilisé sur le marché, une activité qui enregistre un léger recul (-0,9 %) ; tandis que la boulangerie industrielle, qui représente 21,9 % des volumes incorporés, voit son activité augmenter de 5,4 %.

Les ateliers de boulangerie pâtisserie en grandes surfaces rassemblent 5,7 % des volumes.

 

Parmi les utilisations industrielles de la farine, les industries utilisatrices (biscuiterie, biscotterie, panification fine …) représentent 27,9 % des volumes transformés, une activité en légère baisse de

2,7 %. Le secteur des farines en sachet, habitué à une forte variabilité, représente 6 % des volumes du secteur. La farine biologique représente 1,5 % du volume du marché intérieur en 2013 en stabilisation depuis 2011. 822 tonnes de farine biologique ont été exportées en 2013.

Whole flour and wheatears on white background

 

La meunerie française à l’international

 

La France occupe le 2e rang européen et le 10e rang mondial en terme de farine produite. Elle est aussi le premier exportateur européen. Les clients traditionnels de la farine française sont, pour 67 %, des pays d’Afrique. En 2013, la meunerie française a exporté 615 990 tonnes de farine vers plus de 90 destinations dans le monde, dont 34,6% vers l’UE et 65,4% vers les Pays Tiers [Sources : FranceAgriMer/Douanes].

 

Alors, pourquoi la farine française fait-elle partie des plus vendues au monde et gagne-t-elle des parts de marchés supplémentaires chaque année ? L’ANMF précise : « La spécificité des farines françaises se caractérise par la qualité des produits qu’elle permet de fabriquer et notamment le pain français. Un pain levé qui nécessite une régularité des farines panifiables. Pour cela le meunier effectue un choix de variétés de blés spécifiques, effectue des analyses, des tests de panification pour s’assurer que les farines donneront le résultat attendu par le consommateur. Par rapport à certains autres pays européens, nous n’avons pas de supplémentation (en vitamines ou minéraux) obligatoire, ce qui fait que nos farines sont de composition plus « naturelle ». La farine de tradition française est très certainement celle qui représente l’excellence du pain à la française ».

 

La France apporte cet aspect qualitatif au cercle de production comprenant un bon blé, à l’origine d’une bonne farine, qui elle-même fera un bon pain. Un cercle vertueux en soi. « Les blés français panifiables sont réputés parmi les meilleurs du monde, et grâce à nombre de nos clients artisans qui sont nos ambassadeurs, nos farines et nos préparations sont recherchées », peut-on lire sur le site des Moulins Bourgeois. Cette entreprise de Seine-et-Marne exporte principalement sa farine en Europe et en Chine avec ce label de qualité supérieure.

 

Note -  NOTHING actually still here. You can see the falling chestnuts!

Une production en hausse, un chiffre d’affaires qui croît et des exportations qui portent le marché français dans le top 10 des producteurs de farine… Autant d’effets qui témoignent d’un gage de qualité de la farine française.

 

 

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